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esc:observations_de_stage_iv_mon_temps_de_pratique_accompagnee

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-**Concevoir et conduire une activité pédagogique ou d'animation : c'est possible et c'est parti ! 
-** 
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-__Le cadre de ces deux séances est :__  
-14h-16h (1 séquence de 2h séances x2h) 
-Classe de 1 STAV – 13 élèves 
-Lundi 09/2018 et jeudi 12/09 14h- 
-Deux options dans la filière « service en milieu rural » et « production animal » 
- 
-__Référentiel :__ 
-Le domaine de l’éducation à l’environnement social et culturel 
-Finalité : enrichir la relation à l’environnement par l’appréhension des aspects sociaux et culturels.  
-M5 / 3 : cerner les champs de la culture et les enjeux sociaux qui leur sont liés  
-Identité culturelle et groupe sociaux 
- 
-__Objets d’enseignement__ 
- 
-  * Cours 1 : coopération / compétition 
-  * Cours 2 : interculturalité 
- 
-<WRAP center round box 60%> 
-__Difficultés pressenties et vigilance particulière à :__  
-  * Connaissance personnelle partiale du public 
-  * Méconnaissance de leur niveau de culture coopérative 
-  * Passer par le jeu « intelligent » : rendre sérieux la situation 
-  * Réussir à faire parler le groupe 
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-__ Points positifs :__ 
-  * En ESC, les élèves savent qu’ils travaillent autrement. 
-  * Groupe à la réputation « facile » 
-</WRAP> 
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-//Mes deux cours ont été pensés à partir de mon expérience d'animatrice. J'ai donc souhaité passer par le jeu coopératif instinctivement. Là où j'ai situé mon passage d'animatrice à enseignante, c'est au moment où j'ai adapté ce jeu à mon cours. C'est à dire avec l'idée de mette les élèves en activité mais dans le but de transmettre des savoirs par leur propre expérimentation. Finalement j'ai mi en place une situation problème ludique grâce au jeu retravaillé en fonction des objectifs à atteindre recherchés.//  
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-__De mes séances proposées voici un bilan en quelques points :__  
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-//**Jouer pour apprendre**// : Un élève a souligné le fait qu’il était important pour lui d’allier sens du jeu avec sens de la pédagogie.  
-En effet, ils ont apprécié le fait de revenir en plénière, de faire des étapes pour réfléchir ensemble, se recentrer et réfléchir ensemble à de nouveaux objectifs ou stratégies pour que le jeu marche mieux.   
-Les élèves pensent cependant que les risques de l’utilisation du jeu sont : 
-- Que ça soit trop compliqué. 
-- Que ça ne plaise pas. 
-  
-**//De l’importance du groupe pour mieux apprendre//** : 
-Selon eux, la mise en activité, la participation active permet de « mieux assimiler, de mieux comprendre les notions » car pour eux, fonctionner ainsi c’est « vivant ». Ils soulignent d’ailleurs en parallèle le fait de souvent s’ennuyer en cours magistraux. Bien sûr cette participation dépend aussi du groupe et ici l’ensemble de la classe m’explique qu’elle aime fonctionner comme cela et donc essaye de respecter un maximum les règles pour que ça ne s’arrête pas. D’ailleurs certains élèves se régulaient entre eux lorsque certains se déconcentraient et mettaient en péril le déroulé du jeu.  
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-Des élèves par oral et par écrit, soulignent le fait que la classe était devenue un groupe, que cela a « redonné des liens » et ces séances auraient permises de « se redécouvrir entre élèves de la classe ». Cette cohésion, selon un élève permettrait de « plus apprendre ».   
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-//**A propos du rôle et de leur représentation du professeur**// : 
-Pour les élèves ce n’est pas un problème que ce que transmet le professeur soit compliqué à comprendre et c’est normal qu’il y ait beaucoup d’informations à retenir. Le professeur serait-même là pour faire « apprendre des choses compliquées ». Ils expliquent d’ailleurs que pour eux : « il faudra toujours un enseignant pour faire apprendre » 
- 
-L’idée que « chacun mette ses mots et que l’enseignant complète » est une méthode qui correspond à ces élèves. Cette phase résume la méthode selon laquelle on part d’« eux » et ensuite l’enseignant fait des apports de connaissance. (docu, approfondir). Cela fait écho au fait que pendant la séance ils ont été eux-mêmes chercher sur les ordinateurs leurs propres mots-clés pour définir  la coopération et la compétition. 
- 
-Par rapport à la notion abordée « compétition/coopération » un élève souligne que ce thème évoquait des problèmes et des situations que l’on voit dans la société, dans le quotidien de chacun mais que grâce à ces deux cours, ils ont pu mettre des mots dessus. Cela souligne à mon sens l’idée que ce qu’ils ont appris en cours leur a permis de mieux comprendre la réalité, de mieux agir dans des situations grâce à une meilleure connaissance des codes et au décryptage des comportements. 
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-//Le professeur est donc là pour apporter des connaissances complexes selon les représentations des élèves de cette classe. Cet apport de connaissances par l’expérimentation, par le jeu fait sens pour eux.//  
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-//**Perception de ma posture par les élèves**// : 
-Lors du bilan de fin de séquence, les élèves ont plus ou moins identifié mon stress. Il était issu de causes différentes suivant les deux séances. Lors de la première séance j’étais plus confiante dans le sens que je pressentais que quelque chose n’allait pas fonctionner. En effet je n’arrivais pas à définir les objectifs de ma séance lorsque je la préparais. De cela est ressorti lors de ma pratique que je gérait convenablement l’animation des  « jeux », de la « mise en activité ». Je m’appuyais sur des compétences acquises auparavant mais j’étais consciente qu’il y aurait un nœud, une difficulté dans la mise en œuvre de mon cours. Je pouvais donc paraitre plus à l’aise car je maitrisais « les jeux » du cours mais stressée par l’issue incertaine de ces activités.  
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-Lors de la deuxième séance, j’avais préparé mon cours avec méthodologie et j’étais plus sereine car je savais où je voulais les amener. Cependant j’étais plus attentive à mes doutes, au « comment » je faisais la séance. En effet, je sentais la progression mais je me mettais une vigilance particulière à la question du «  comment j’amenais le savoir ».  Il y avait dans cette expérimentation la conscientisation de ce que j’étais en train de faire en même temps que je le faisais. Aussi je ne me donnais pas le droit à l’erreur, d’où un léger stress qui a été ressenti par les élèves tandis que d’autres me sentaient plus à l’aise.  
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-<WRAP center round box 60%> 
-**De cette première expérience, je constate 1 levier et 1 frein dans ma pratique :** 
-  * Levier : Écoute fine, sensibilité intuitive à être dans l’animation du groupe : je sais me replacer dans l’espace selon conditions, énergies, je sais contrôler une situation. 
-  * Frein : Accepter d’être porteuse dans la transmission de la connaissance, notamment pour le public jeune 
-</WRAP> 
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esc/observations_de_stage_iv_mon_temps_de_pratique_accompagnee.1526565441.txt.gz · Dernière modification : 2018/05/17 13:57 de smoign