Différences

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-J'ai observé mon "maître de stage" durant sa pratique, dans différentes situations.Ci-dessous, retour analytique sur sa mission et les différentes facettes du métier. De façon générale, je peux dire qu'il jongle avec ses différentes missions et semble aujourd'hui avoir trouvé son rythme et l'articulation de celles-ci.
-**facette A : De la situation problème en cours**
-En cours, il s'agit de mettre les élèves en activité mais au service de la connaissance. On va partir d'un concept, que l'on problématise. l'élève cherche à apprendre ce qu'est le concept et l'on cherche alors deux choses : l'érudition avec des notions-clés qui aident l'élève à "connaitre" mais on cherche aussi l’acquisition de compétences grâce à des savoirs-outils qui vont permettre de savoir "comment ou pourquoi", qui vont permettent à l'élève de trouver son propre positionnement.
-Au niveau de l'organisation de l'enseignement, il explique qu'en lycée agricole, il y a une culture de la transdisciplinarité plus forte qu'à l'éducation nationale et qu'il est ainsi plus "normalisé" de changer les emplois du temps pour tel ou tel projet en raison d'une séance plus longue. Bien sure cela dépend des lycées et des moments de l'année et même si c'est culturel ce n'est forcément facile.
-** Facette B : Du tiers-temps animation**
-Pour lui L'ALESA est un terme trop officiel, institutionnel alors mon "maitre de stage" a préféré l'utilisée comme un guichet pour financement et mettre en place des clubs-projets (et non des clubs d'activités) qui permettent aux élèves de s’approprier leurs actions. Les '"clubs-activités" sont autogérés par les élèves comme le club manga ou comme le dispositif scènes en scènes.
-Dans son parcours, dans les années 90 et 2000, Erwan explique avoir agit comme un animateur socioculturel au sein du lycée et être vraiment pro-actif en tant que tel, à tel point que le foyer était "centre social". Mais la direction lui a dit de baisser la cadence. Il agit seul sur ce tiers-temps animation et à l'époque c'était une surcharge de travail conséquente. de cette hyper-activité il a conservé quelques clubs. Des deux temps forts par période, il est passé à deux temps fort sur l'année : fête de Noël et fête de fin d'année où les élèves se mobilisent autour d'un projet et lui avec.
-Le club 'Scènes en scènes" par exemple, fonctionne notamment très bien, comme le dit Erwan c'est un club qui permet de "vivre une aventure". Ce club fait l'objet d'une approche territoriale. Voici un article du journal qui en parle :
-https://www.ouest-france.fr/bretagne/caulnes-22350/caulnes-les-lyceens-passent-de-scene-en-scene-5499838
-Il explique aussi que de plus en plus d'artistes viennent donner des représentations au lycée. Comme par exemple, des troupes de théâtre amateur. L'idée étant vraiment d'ouvrir l'animation du lycée à une animation qui fait parti d'un système territorial ouvert. Le lycée serait alors considéré comme un "tiers-lieu", avec l'idée directrice selon ses mots, d'en faire un "cœur de vie". Les équipements du lycées permettent ce type d'animation (amphithéâtre, grand foyer...)
-**Facette C : Un Homme du territoire**
-Erwan se définie tel quel. Il est difficile de parler à sa place mais je peux dire que son engagement est systémique et transversal. Par exemple, il siège au conseil de développement de Dinan Agglomération en travaillant sur le Projet Alimentation Territoire. Dans le même temps au lycée il travail avec les élèves sur cette problématique dans des modules d'enseignement EIE et il amène aussi des élèves au conseil de développement. C'est une facette du métier que d'être sur beaucoup de post au sein d'un même territoire. Lors de ma deuxième semaine de stage de nombreux rendez-vous avec des acteurs culturels ont eu lieu avec les classes sur différents projets. Le professeur d'ESC fait du lien avec les instances locales territoriales et culturelles. Il s'agit de rester actif et de faire des allés-retours et des rencontres entre le lycée et le territoire. Un déavantage est qu'il peut-être difficile de sortir du contexte ou de l'intérêt professionnel.
-** Post-facette : De l'émancipation**
-il considère l'ESC comme un moyen de responsabiliser les individus pour que le système collectif fonctionne. Il illustre son rôle par l'idée de sérendipité qu'il explique comme "l'organisation du chaos", "faire un pas de côté"ou encore "permettre le grain de sable dans les rouages".
-//L'existence de la sérendipité est un argument fréquent dans le débat public pour défendre des options d'organisations interdisciplinaires contre la tendance à la spécialisation croissante des champs qui résulte de l'approfondissement des recherches.
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-**Ma conclusion :** être enseignante d'ESC demande une organisation et une bonne mesure de ses engagements. Comme déformation professionnelle pertinente, il y a cette idée de toujours penser à "faire du lien". La méthodologie tiens une place importante pour mener à bien plusieurs projets en même temps.