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J'ai observé mon “maître de stage” durant sa pratique, dans différentes situations. Retour analytique sur sa mission et les différentes facettes du métier.
Du tiers-temps ANIMATION
l'Alesa = guichet pour financement, utilisé comme tel. L'Alesa c'était trop officielle, terme institutionnel. Donc mon maître de stage a été plus sur des clubs qui permettent aux élèves de s’approprier leurs actions. Dans les années 90 et 2000, Erwan explique avoir agit comme un animateur socioculturel au sein du lycée et être vraiment pro-actif en tant que tel, à tel point que le foyer était “centre social”. Mais la direction lui a dit de mettre la ola. De plus, il agit seul sur ce tiers-temps animation et c'était une surcharge de travail conséquente. de cette hyper-activité il a conservé quelques clubs. Des deux temps forts par période, il est passé à deux temps fort sur l'année : fête de Noël et fête de fin d'année où les élèves se mobilisent autour d'un projet et lui avec.
Le club 'Scènes en scènes“ fonctionne notamment très bien, comme le dit Erwan c'est un club qui permet de “vivre une aventure”. Et fait l'objet d'une approche territoriale. Voici un article du journal qui en parle : https://www.ouest-france.fr/bretagne/caulnes-22350/caulnes-les-lyceens-passent-de-scene-en-scene-5499838
Il jongle avec ses différentes missions mais semble aujourd'hui avoir trouvé son rythme et l'articulation de celles-ci.
Il explique aussi que de plus en plus d'artistes viennent donner des représentations au lycée. Comme par exemple, des troupes de théâtre amateur. L'idée étant vraiment d'ouvrir l'animation du lycée à une animation qui fait parti d'un système territorial ouvert. Le lycée serait alors considéré comme un “tiers-lieu”, avec l'idée de “cœur de vie”.
Au niveau de l'enseignement, il explique qu'en lycée agricole, il y a la culture de la transdisciplinarité et qu'il est plus “normalisé” de changer les emplois du temps pour tel ou tel projet (par rapport à l'EN)
Un Homme du territoire:
Erwan se définie tel quel. Il est difficile de parler à sa place car tout ce qu'il dit sonne juste mais je vais essayer de le dire avec mes mots. Son engagement est systémique et transversal. Par exemple, il siège au conseil de développement de Dinan Agglomération en travaillant sur un projet autour de l'alimentation. Dans le même temps au lycée il travail avec les élèves sur cette problématique dans des modules d'enseignement EIE et il amène aussi des élèves au conseil de développement.
de l'émencipation
il considère l'ESC comme un moyen de responsabiliser les individus pour que le système collectif fonctionne. Il illustre son rôle par l'idée de sérendipité qu'il explique comme “l'organisation du chaos” ou encore “faire un pas de côté”, permettre le grain de sable dans les rouages.
il veut travailler à l'engagement de la jeunesse à travers ses enseignements.
*L'existence de la sérendipité est un argument fréquent dans le débat public pour défendre des options d'organisations interdisciplinaires contre la tendance à la spécialisation croissante des champs qui résulte de l'approfondissement des recherches.
Aujourd'hui la difficulté pour lui es qu'il ne sait plus faire ours et cela l'interroge. il n'a plus de savoirs à transmettre que des questions à poser.