Pas de “petit M”, j'ai adoré ! Je m'excuse d'avance pour ce peu de sens critique mais les femmes dans le rock, c'est l'histoire d'un long et difficile combat…et, selon moi, le pari de “danser” ce sujet est une réussite . Le rock, c'est une musique d'hommes, d'hommes blancs, même si un Elvis Prestley reconnaissait sa dette envers la musique noire, et la résistance à l'avènement des femmes sur ces scènes était bien présente. Cette performance met en lumière l'apport des femmes dans cette musique mais interroge également l'identité sexuelle. Tout en étant transgressive, la musique rock a porté la question d'un cloisonnement sexuel et in fine, a interrogé la question du genre par transgressions, provocations et jeux androgynes.. Dans ce spectacle de danse contemporaine, c'est l'interprète qui définit le genre, qui “sexualise” le geste. Au départ, le geste est abstrait, mais plus on avance avec les danseurs, plus le geste est ouvert. Les danseurs et danseuses le nuancent, lui apportant une note moins abstraite, sexuelle, mais aussi sociale et politique. Tantôt des danseuses en pantalon, tantôt des danseurs en jupe, ce regard sur le rock rend hommage aux apports des femmes mais transgressent aussi et directement les notions de suprématie et de domination liées à l'identité sexuelle. Ici, ces notions n'existent plus ! Crédit photo : Stéphanie PARA http://www.gallotta-danse.com/IMG/jpg/stephanie-para_bd_site5.jpg// </WRAP> ===== OBJECTIF PROF ! ===== Quelques pistes pédagogiques…