Différences

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-===== MOBILISATION ET DÉCOURAGEMENT SCOLAIRES : L'EXPÉRIENCE SUBJECTIVE DES ÉLÈVES =====
-**Un article scientifique de Pierre MERLE à retrouver sur Cairn.info :**
-https://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2004-1-page-193.htm
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-**FICHE IDENTITÉ**
-  * Auteur : Pierre Merle
-  * Revue scientifique : Education et sociétés 2004/1 (numéro 13) : La posture critique en sociologie de l'éducation.
-  * Laboratoire de recherche : CREAD Centre de Recherche sur l’Éducation les Apprentissages et la Didactique EA n°3875 http://cread.espe-bretagne.fr/ {{:esc:cread.png?200 |}}
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-==== QUI EST L'AUTEUR ?====
-**Pierre Merle** est sociologue, professeur d’université à l’École supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPE) de Bretagne et à l’Université Bretagne Loire-Atlantique. Il est membre permanent du CREAD. Les apports essentiels des recherches menées par Pierre Merle concernent la sociologie de l’humiliation des élèves.
-==== RÉSUMÉ ====
-La recherche des causes de la diversité des **trajectoires scolaires des élèves** a été largement menée en délaissant toutefois la connaissance des explications que les élèves peuvent donner de leur propre échec et réussite scolaire. Aﬁn de mieux connaître celle-ci, il a été demandé à 474 étudiants de relater, par écrit et d’une façon codiﬁée, des événements marquants susceptibles d’expliquer leur mobilisation et découragement scolaire. Les enquêtés présentent des **situations d’enseignement** dans lesquelles les compétences relationnelles et didactiques de leurs professeurs participent de façon centrale à leur histoire scolaire. La recherche montre, in ﬁne, l’intérêt d’une **telle sociologie de l’expérience subjective des élèves**. https://www.cairn.info
-==== LE PETIT - ====
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-Le titre « Mobilisation et Découragement scolaires : l'expérience subjective des élèves » ne me semble pas pertinent car il semble que l'auteur n'énonce pas clairement l'enjeu premier. Dans cet article, il est davantage question de** légitimer un paradigme**, celui d'une sociologie de l'expérience subjective en opposition à une sociologie de la reproduction, et de justifier le bien fondé de cette orientation par l'axe de recherche.
-Je ne suis peut-être pas suffisamment familière à ce type d'articulation mais l'intérêt de l'axe de la recherche me semble quelque peu atténué au profit d'une réaffirmation de sa posture de base.
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-==== LE PETIT + ====
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-Je pense utile d'interroger les **phénomènes liés aux interactions** pour analyser le rapport au savoir des apprenants, dans une période ou les difficultés scolaires sont de plus en plus pointées par les enseignants, les parents et l'institution elle même. Cet article amène à avoir une **position réflexive** sur ces difficultés et entre autres écueils ne pas tomber dans une stéréotypisation où la difficulté ne proviendrait que d'inégalités  présentes dès le début du parcours.  Il me semble donc utile pour les enseignants et, in fine, pour les apprenants.</WRAP>
-==== OBJECTIF PROF D'ESC ! ====
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-Ne serait-il pas "sympa" de **questionner son propre positionnement** face aux apprenants mais aussi les conséquences qui en résultent ? Cet article donne à penser que « le déjà là » de l'apprenant et ses représentations sont également constituées par et avec les **interactions dans l'institution au contact des enseignants**. Si nous le prenons en compte dans nos méthodes, il semble également pertinent de considérer un « déjà là » inhérent à la pratique pédagogique. Il est favorable d'interroger ces interactions, notamment si celles ci sont déterminantes dans les apprentissages. Par exemple, si je m'appuie sur les **théories socio-constructivistes et que je propose des pédagogies actives où l'interaction est un point central de l'acquisition**, je dois inévitablement interroger ma propre manière d’interagir avec les apprenants.
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-==== POUR ALLER PLUS LOIN ====
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-Cet article sur l'effet « maître » donne à interroger **la formulation de l'appréciation**.  S'il on parle aujourd’hui d'évaluation par capacité, d'évaluation par capacité non notée, n'est-ce pas pertinent d'interroger la formulation écrite des enseignants et la notion d’appréciation positive, négative…, car en fait, qu'est-ce qui est préférable, quasi-équivalent ou pire : le 4/20 ou le « peut mieux faire ? »
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