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Phobie scolaire : pourquoi tant d'angoisse ? rencontre avec Nicole Catheline
Entretien en 2017 avec une pédopsychiatre sur la phobie scolaire : elle souligne plusieurs points comme les causes, les conséquences et les réponses à apporter
Cette dernière rapporte ce terme aux enfants qui n'en peuvent plus de l'école mais pour diverses raisons. Depuis 5 ans la pédopsychiatre à multiplié par 5 ses consultations en lien avec cette problématique
Voici pour résumer ce dont traite l'article :
ses causes
liées à l’école
- les enfants atteints d'un dys détecté trop tardivement. Ils parviennent à compenser assez longtemps et se maintiennent au niveau, mais au bout d’un moment ils lâchent
- Une maltraitance pédagogique, du fait de méthodes qui ne leur conviennent pas
- Dans des cas plus grave à cause d'harcèlement
liées au cadre familial et personnel
- Un environnement familiale qui ne donne pas la priorité aux savoirs
- Parent qui n'ont pas préparé l'enfant à la séparation, l'enfant en manque de contacts sociaux reste “collé” aux adultes en fuyant l'obligation de se socialiser à d'autres enfants (peur du regard des autres qui peut entraîner ensuite une phobie sociale)
- l’école est un révélateur de fragilité, elle appuie la où sa fait mal
ses conséquences
L'enfant à besoin de contact avec les autres, si il n'en a pas, il se sent isolé, différent, il se déprécie. c'est un vrai cercle vicieux qui peut aller jusqu’à la phobie sociale.
les réponses à apporter.
- Repérer les signaux avant couvreur (Maux de ventre ou de tête le dimanche soir ou lundi matin, absentéisme…)
- former les enseignant au groupe des “dys”
- Aménager des emploie du temps plus progressif
- leur proposer des challenge hors cadre scolaire : il y a trop de pression à ce sujet à l'école
Ce document pose question sur la souffrance des élèves quand l'enseignement ne leur est pas adapté, il remet également en question le système scolaire, les élèves atteints de troubles “dys” sont des élèves en situation de handicaps invisibles qui d'après le Service Déplacements Accessibilité représentent 80% des handicaps. Mais avec la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des chances, comment est-ce possible encore aujourd'hui qu'un élève soit diagnostiqué Dys “trop tard” ?
Pour moi cet article est très intéressant, il permet de donner des clefs pour pouvoir prendre en compte à temps ce trouble qui peut toucher les enfants mais aussi les adolescents et leur éviter ou du moins estompé la peur réelle qu'il peuvent développer à l'école
mensuel N°291 - avril 2017 les troubles de l'enfant