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esc:interpreter_l_espace_urbain_en_marchant

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esc:interpreter_l_espace_urbain_en_marchant [2018/05/31 11:33] lcharatesc:interpreter_l_espace_urbain_en_marchant [2023/01/06 11:41] (Version actuelle) – Remove page via multiORPHANS jbpuel
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-====== **Interpréter l’espace urbain en marchant Par BRUNO CHARLIER, HÉLÈNE DOUENCE, DANIÈLE LAPLACE, SYLVIE MIAUX.** ====== 
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-Disponible sur: {{https://sms.hypotheses.org/10320}}  
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-**Type de média:** Film-recherche  
-**Laboratoire de recherche:** PASSAGES – UMR CNRS-UPPA 5319 
-**Réalisation et scénario:** Hélène Douence, Danièle Laplace, Sylvie Miaux et Bruno Charlier 
-**Équipe technique :** Patrick Girard et Nathalie Delorme du pôle ARTICE UPPA 
-**Date de production:** 2017 Durée : 20 minutes 2 Format : HD 16/9 couleurs 
-**Public visé:** personne intéressée ou en formation sur l’interprétation de  l’espace urbain en marchant. 
-**Intention, parti pris du réalisateur:**  D’après la description au dessus de la vidéo: “Le fil conducteur du film (Dé)marche est un ruisseau suivi par les marcheurs, filmé tantôt in situ, tantôt en carte (ce qui permet de suivre l’évolution des marcheurs). Trois séquences ont particulièrement été retenues pour illustrer trois temps forts de la promenade comme « moment-lieu » précis où s’est nouée une enquête particulière : la localisation d’un émissaire déversant des eaux usées et malodorantes dans le ruisseau, la découverte d’un sac d’écolier et d’un carnet scolaire dans une friche militaire, l’interpellation virulente sur notre présence par une riveraine lors de notre traversée. Les séquences-transitions rappellent la diversité de nos étonnements et le côté ressenti/vécu de la marche dans un ruisseau urbain. La séquence finale va faire comprendre non seulement qu’on peut toujours continuer à marcher, à s’interroger (un groupe s’éloigne en marchant…) mais qu’on a fait l’expérience de la superposition des territoires révélée par la marche (chacun habite et vit le territoire à sa manière).” 
-**Accroche, début:** Scène filmée sur un carnet de bord ou un cahier de prise de notes avec l'apparition d’un texte, d’une écriture “effet manuscrit” qui relate le contexte, l’objectif, la méthode et l'itinéraire. Il y a ensuite un plan rapproché sur une carte, avec l’apparition du mot “marche” puis “(dé) marche”. Concernant le bruit, on entend des personnes qui parle. Puis il y a un dézoome et nous voyons les différents acteurs autour de la table avec les cartes, qui préparent et parlent de leur itinéraire de marche. Cette mise en situation plonge celui qui visionne la vidéo dans l’ambiance du documentaire. Il devient lui-même un des acteurs de la sortie. 
-**Fil conducteur:** Le fil conducteur est à la fois: les prises de notes écrites dans le carnet et  l’indication du jour où la scène se déroule le premier , deuxième ou troisième (affichée en blanc en haut à gauche de l’image.) 
-**Chute, fin**: Retour sur la salle avec les cartes, image des acteurs dispersés dans la salle qui réfléchissent et se souviennent de leurs trois jours (juxtaposition d’images de réflexion et d’images de la marche).  Puis nous voyons les acteurs écrivant des annotations sur des post-it, comme le moment le plus fort de la semaine, et placer ces post-it sur une carte au niveau de l’endroit correspondant à leur message. Enfin, il y a le carnet de bord avec une annotation: “Poursuivre le cheminement.” avec les choses essentielles retenues de cette expérience de trois jours. Ici, il y a à la fois une conclusion de la vidéo mais aussi une ouverture sur la proposition d’une marche future. 
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-LES SIGNES GRAPHIQUES:  une écriture blanche sur bandeau vert un peu transparent (qui part de en bas à gauche jusqu’a en bas à droite mais pas complètement jusqu’au bout de la ligne). Les différents inscriptions sont: initier la démarche la promenade, mener l’enquête, saisir l’épaisseur du lieu, rencontrer les riverains. Ensuite  on a une utilisation d’une écriture blanche avec rebords noirs pour les jours, située en haut à droite. Et enfin, l’utilisation d’une image de fond carnet de bord ou cahier de prise de notes avec un choix d’écriture manuscrite en noir.Le carnet de bord qui apparaît au premier plan, pendant le court métrage et au dernier plan avant le générique permet à celui qui regarde la vidéo de se mettre dans l’ambiance et de faire comme si lui-même participait à cette marche et prenait des notes. Les jours écrits en blanc permettent de nous situer quand on passe d’un jour à l’autre. Et les bandeaux en vert sont les différentes étapes conseillées pour mettre en place une sortie: “Interpréter l’espace urbain en marchant” 
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-LES IMAGES:  Le cadre: est dans le champ. A la fin, il y a un dédoublement d’images pour montrer ce que les personnes se souviennent. Le cadrage: plan d’ensemble: souvent utilisé pour voir le groupe, plan rapproché plan très rapproché, gros plan: pour nous montrer quelque chose dans l'environnement ( eau, voiture…) et les visages des personnages. Les angle de prise de vues et choix de l’objectif: comme si la caméra était une tête sur un corps humain. Par exemple lors du troisième jour de restitution, l’angle de vue est en contre plongée, cela donne à celui qui visionne une impression d’être assis et de regarder la restitution. Les couleurs et l’éclairage sont davantage des couleurs non retouchées La durée des plans:plus ou moins long. Les mouvements de caméra :souvent comme si elle était sur l’épaule, avec des zoomes et des dézoomes. La caméra est souvent en mouvement. Le point de vue de la caméra et la place du spectateur: Caméra en « je » : invite le spectateur à partager le regard d’un personnage de la scène. La place de la caméra correspond à la place supposée des yeux d’un personnage de la scène. Le montage: montage alterné, montage au service de l’expression : fragments assemblés dans une relation de contraste de rythme, de rupture, avec le passage d’un jour à l’autre pour cette vidéo.  
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-LES SONS: mise en valeur du son sur certains moments avec un flou insistant de l’image. C’est important dans le film pour mettre en conditions “comme si nous étions avec le groupe” 
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-LA VOIX: on n’entend pas trop tout se passe en voix in/. D’après moi, ce critère est recherché pour appuyer cette idée que celui qui regarde la vidéo fait partie du groupe. La qualité du son est moyenne, d’après moi volontairement aussi, il y a des interférences de l'environnement (eau qui coule bruit des pas dans l’eau, voitures…) 
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-LA MUSIQUE: Il n’y a pas la présence de musique dans cette vidéo, ce qui rend l’ancrage d’autant plus réaliste.  
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-LES BRUITS : ne sont que des bruits réels qui sont cependant amplifiés par moment comme par exemple pour l’eau ou, le passage d’une voiture quand la caméra regarde la route. On entend bien les voitures puis la caméra descend et nous entendons moins le bruit des voitures.  
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-Ce film est un documentaire, nous pourrions même dire qu’avec les choix techniques de celui-ci (comme le mouvement de la caméra) un cours en direct. C’est une ressource audiovisuelle intéressante pour des formations qui touchent à l'environnement et son aménagement. Par exemple, il pourrait être utilisé pour des formations comme les baccalauréats professionnels/ BTSA aménagement paysager.  
-Dans cette vidéo on remarque qu’il y a trois jours dans trois lieux différents, le jour 1 est en extérieur, c’est la sortie, la marche. Le jour 2, le groupe est en format réunion où ils discutent du vécu de ce qu’ils ont repéré et autres. Et le jour 3, ils sont sous un format conférence avec une restitution des éléments et questionnements trouvés. Le fait que l’on alterne sur ces trois jours permet de mieux suivre chaque questionnement, donne du rythme et permet la compréhension. Ensuite l’idée de faire comme si la caméra était les yeux de celui qui regarde, nous ancre dans cette expérience qu’ils ont vécu notamment lors de la restitution du jour 3. Mais aussi, j’ai apprécié,l’insistance de certains plans pendant la balade du jour 1 ainsi que le flou de certaines images avec le son plus clair.  
-Je pourrais en tant qu'enseignante d’éducation socioculturelle proposer de faire un projet d’animation, par exemple, le mercredi après-midi, sur “l’interprétation de l’espace en marchant” et je pourrais m’appuyer sur cette vidéo pour transmettre une méthode et des savoirs pour réussir l’interprétation de l’espace. 
-Je peux aussi choisir de travailler en collaboration avec un enseignant d'aménagement paysager sur l'interprétation de l'environnement et sur la transmission des savoirs. Les élèves acquièrent alors des connaissances à la fois sur l'interprétation de l'environnement et sur la communication. 
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esc/interpreter_l_espace_urbain_en_marchant.1527766416.txt.gz · Dernière modification : 2018/05/31 11:33 de lcharat