Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

--- esc:garrigue_marion [2019/12/09 14:57] – mgarrigue
+++ esc:garrigue_marion [2020/05/17 09:17] – mgarrigue
@@ Ligne 1: / Ligne 1: @@
+[[Semestre 8 MG]]
+Semestre 7 ci-dessous !
 __CARNET DE BORD 2019/2020__
@@ Ligne 18: / Ligne 22: @@
 **
 Résumé**
-Après 3 mois de répétition à l’école Jules Ferry et à la calandreta de Carcassonne, les 40 enfants des CM1/CM2 sont partis en studio avec les artistes…le morceau Laman, Fisança, chanté en occitan et en arabe.
+Après 3 mois de répétition à l’école Jules Ferry et à la calandreta de Carcassonne, les 40 enfants des CM1/CM2 sont partis en studio avec les artistes pour enregistrer le morceau Laman, Fisança, chanté en occitan et en arabe.
 Initié par l’association 11Bouge, cette opération vise à valoriser les différences comme un atout, un élément positif pour avancer ensemble avec en toile de fond la transculturalité (cultures régionales méditerranéennes, orientales : Occitanie, Maghreb, Orient)
@@ Ligne 31: / Ligne 35: @@
 Un beau projet ESC ressemblerait pour moi à ceci. Il serait un travail mêlant plusieurs pratiques (du chant à la cuisine), associant une pluralité de personnes, en divers lieux (classe, Alesa, extérieur) et traitant d'autres cultures ... qui sort du pré carré.
-J'ai eu la chance de travailler avec certains membres du groupe dans le Carnaval du Carnaval traditionnel de Brantôme que j'organise depuis quelques années (avec la formation Graïoli http://www.grailoli.com/)
+J'ai eu la chance de travailler avec certains membres du groupe dans le cadre du Carnaval traditionnel de Brantôme que j'organise depuis quelques années (avec la formation Graïoli http://www.grailoli.com/)
-Des artistes comme on les aime; motivés, simples, sympa et qui acceptent de monter dans la barque à petits moyens du développement local. Vivement que l'on retravaille ensemble.
+Des artistes comme on les aime; motivés, simples, sympathiques et qui acceptent de monter dans la barque à petits moyens du développement local. Vivement que l'on retravaille ensemble, pourquoi pas dans un lycée agricole !?
@@ Ligne 157: / Ligne 161: @@
 {{ :esc:doisneau_bacquet.jpg?nolink&400 |}}
-       Maurice Baquet et la muse de Pierre, Paris 1957
+       Maurice Baquet et la muse de pierre, Paris 1957
 **Le sujet**
@@ Ligne 186: / Ligne 190: @@
 <WRAP center round box 60%>
-"La machine à influences" Une histoire des médias - Brooke Gladstone et Josh Neufeld - en attente
+**La preuve**
+{{ :esc:foule-de-gens-prenant-des-photos-avec-le-telephone-dans-un-concert-dete-h2ha2r.jpg?nolink&400 |}}
+Ce titre que je relie entre autre au monde de la musique m'évoque cette image moderne.
+La culture de masse est prégnante dans notre société contemporaine. Destinée au grand public, elle va de pair avec la société de consommation. Dans le milieu des majors et du "big business", est demandé à l'artiste de faire une production simple et bon marché, accessible intellectuellement, pour un large public. Cet investissement souvent éphémère use des codes sociaux du moment via les images, les comportements, style vestimentaire...Même si par cet acte photographique, les individus cherchent à se démarquer en apportant la preuve à leur réseau qu'ils "y  sont", qu'ils "font parti", on constate une certaine uniformisation des pratiques.
+A ce propos, j'ai trouvé 2 citations (à remettre dans leur époque!)
+/ Critique journal La mode "au lieu de s'adresser à l'élite des intelligences, on ne s'adressa plus qu'aux instincts de la foule, non pour les corriger, mais pour les satisfaire"
+/ Sociologue de l’École de Francfort " cette marée (en parlant de la culture de masse) rend les hommes plus ingénieux en même temps qu'elle les abêtit"
+**Et l'ESC dans tout ça ?**
+A ce titre nous devons prendre conscience et faire prendre conscience aux jeunes des différentes "formes de culture" (+ contre cultures), les diversités, leurs canaux de diffusion, les réseaux et leur fonctionnement ...
+Pour ne pas se situer et avoir comme unique repère la culture de masse ou la culture mainstream, nous devons en tant qu'enseignant-animateur creuser le sujet. Comment l'aborder ? Tout reste à imaginer.
 </WRAP>
@@ Ligne 199: / Ligne 222: @@
 {{ :esc:menzel_photo.jpg?nolink&400 |}}
-Peter Menzel
+        Peter Menzel, Lunch at the home of Atafah fotowat
 Un débat a trouvé sa place en classe d'ESC et l'enseignant l'a attisé, il a arrêté son cours car il était urgent d'entendre les élèves et de les laisser s'exprimer.
@@ Ligne 211: / Ligne 234: @@
 Des documentaires autour de l'alimentation pourraient être vus et travaillés (il en existe beaucoup depuis une 15aine d'années) ?
 Comme We feed the world (généraliste alarmant), Fast food nation ou Super size me (autour de la malbouffe), Solutions locales pour désordre global (avec de l'optimisme dedans)...
+Les cantines des établissements d'Enseignement agricole ne doivent elles pas donner le ton en terme d'alimentation ??? (provenance, qualité, production ...)
 </WRAP>
@@ Ligne 218: / Ligne 243: @@
 <WRAP center round box 60%>
-bloc simple
+**Les liens utiles**
+Les élèves sont à embarquer sur le terrain du projet (ex. PIC) et outre notre expérience, des outils ont été crées. Adaptés, ils nous facilitent la tâche, en voici un échantillon.
+https://citoyennete.educagri.fr/?FicheEducation2
 </WRAP>
 **Méthodes et Techniques d’animation**
 <WRAP center round box 60%>
-bloc simple
+**Imagination**
+J'imagine bien un cours actif. 50% assis 50% debout 8-O
+Voici un échantillon de techniques d'animation également repéré sur citoyenneté.educagri
+https://citoyennete.educagri.fr/?FicheEducation12
+Mais il y a aussi,
+https://www.culturesducoeur.org/Content/Docs_Observatoire/23.PDF
+Et puis nous pouvons en inventer ...
+Je suis familière de certains outils dans le cadre de ma profession: les energisers, connaissance de l'autre, constitution de groupes, vote des priorités, travail de synthèse, débat mouvant... Que ce soit dans le cadre de réunions avec les habitants ou les partenaires, ces outils, bien utilisés, rendent ces temps plus dynamiques, plus efficients et surtout plus démocratiques. Les temps de parole sont maitrisés, chacun trouve sa place et voit son opinion exposée, pris en considération.
+Conduire des réunions avec ces outils a révolutionné ma pratique notamment pour la mobilisation des personnes mais surtout pour l'expression des personnes manquant de confiance en soi, souffrant de légitimité.
 </WRAP>
@@ Ligne 323: / Ligne 372: @@
 //Extrait// "Que serais-je devenu au cours de ces quatre années d'errance si je n'avais pas vécu, senti, aimé au sein d'un groupe fraternel ? Sans doute aurais-je fini par trouver ma voie mais assurément dans une solitude qui n'aurait guère facilité les choix essentiels qui orientent une existence. Les connaissances acquises au lycée m'ont aidé mais je dois avant tout à l'éducation populaire de m'avoir véritablement permis une maturation intellectuelle en vivant ces intenses soirées, et journées d'émotions collectives qui nous donnent une véritable foi dans la nature humaine et dans la vie ...!". **Tout est dit !**
+"L'éducation est le point où se décide si nous aimons assez le monde pour en assumer la responsabilité(...). C'est également avec l'éducation que nous décidons si nous aimons assez nos enfants (...) pour ne pas les abandonner à eux-mêmes ni leur enlever la chance d'entreprendre quelque chose de neuf; quelque chose que nous n'avions pas prévu, mais les préparer d'avance à la tâche de renouveler un monde commun" Hannah Arendt
+"Nous nous sommes tellement habitués à l'idée de l'élitisme républicain, de l'exceptionnalité de l'art, de l'excellence et de la rareté du génie, que nous n'en percevons plus la dimension idéologique: une source de hiérarchie, qui fonde le premier critère d'une société capitaliste (hiérarchie, compétition, marchandise). L'art y joue ici exactement le même rôle que le sport: nous faire aimer la hiérarchie, nous faire admettre la supériorité de quelques-uns comme naturelle. Depuis cinquante ans, la culture est un paradigme droitier en France.
+Pour cette raison la question subversive par excellence est celle de la pratique par le plus grand nombre, c'est à dire par des gens n'ayant pas de légitimité attribuée. Des profanes! Pour les tenants de l'élitisme et de l'artiste comme être d'exception, cette idée donne la nausée. Ils pensent tout de suite aux "croûtes" exposées dans des "MJC" par des "amateurs". Ils pensent "médiocrité" et "populisme", "masses" et "galas de fin d'année en tutus roses d'associations de parents d'élèves". Le mépris du populaire est érigé en politique. Si tout le monde s'autorisait à monter sur scène et à prendre la parole, à quoi serviraient nos professions ? Ce serait la fin du capitalisme. Rappelons que le critère d'une marchandise selon Marx est qu'elle est réalisée dans des conditions professionnelles. Les amateurs ne fabriquent pas de marchandises. Ils pratiquent la société. Le capitalisme est d'abord dans nos têtes comme structure culturelle intégrée. Désirer l'égalité, ce serait commencer à mettre fin au soutien délirant à des artistes professionnels et saupoudrer les subventions sur le plus de pratiques possibles. Voilà qui serait une politique culturelle de gauche !" Franck Lepage tiré de l'ouvrage Éducation populaire une utopie d'avenir